Dans ma valise, il y a...

Quoi mettre dans sa valise de maternité ? voici la liste exhaustive de ce que j'avais dans la mienne.


Tout commença par une visite à la maternité. En bonne future maman légèrement stressée et surtout très curieuse, j'avais hâte de visiter la maternité dans laquelle j'allais accueillir mon petit plumeau. La bonne élève qui sommeille en moi savait qu'une visite était possible au cours de la grossesse et j'avais besoin de la faire pour me rassurer et pour rencontrer le personnel. Mais au delà de l’aspect rassurant, il y a l’aspect pratique, parce qu’une fois sur place on nous donne la liste du trousseau à avoir lors de notre séjour pour nous et notre enfant, la fameuse valise de maternité. Qui s'avère être multiple puisqu'il en faut une pour la maman et une pour le bébé dès la salle de travail pour pouvoir l'habiller avant d'aller en chambre.

Certaines femmes très organisées, très prévoyantes, bouclent cette valise des mois à l’avance ; elle attend bien sagement dans un coin de leur domicile le grand jour. Pour ma part je n’ai fini cette fichu valise que 15 jours avant la naissance de mon fils. Ce n’est que lorsque le gynécologue m’a annoncé lors de mon dernier examen à 8 mois que le bébé pouvait naître d’un jour à l’autre que j’ai décidé de me presser un petit peu. Bon finalement il est resté encore 3 semaines bien au chaud, mais ce n’était pas plus mal. 


Remontons un peu le temps et revenons au 7e mois. C’est à ce moment généralement qu’on commence les cours de préparation à l’accouchement avec une sage femme (cf. Article sur le choix de sa sage-femme). La mienne était super, elle m’a bien accompagnée et m’a aidée à rédiger mon projet de naissance comme je l’ai expliqué dans l’article dédié au Projet de naissance/de post-partum. J’ai eu la chance d’avoir une ancienne responsable du service dans lequel j’allais accoucher donc elle m’a bien briefé et donné des petits conseils pour le séjour là bas. 

Mais ce qui m’a le plus rassurée pour le jour J c’est la visite de la maternité. Ça et le chronométrage du temps de trajet entre notre domicile et la maternité (quand je dis anxieuse je n’exagère pas) 10 minutes sans se presser 😉. Cette visite m’a permis de voir la salle où je voulais accoucher, une salle « nature », et d’être rassurée quant à leur ouverture d’esprit sur mon projet de naissance physiologique. C’est également lors de cette visite que j’ai appris qu’en post-partum j’allais perdre beaucoup de sang et qu’il fallait prévoir ses serviettes périodiques dans sa valise. Moi, naïve que j’étais, j’ai pris des serviettes classiques, pour flux normal. Pauvre de moi 🤦‍♀️. Si j’avais fait un peu plus attention j’aurais vu qu’au rayon hygiène féminine il y avait ces fameuses serviettes XXL spécialement prévues pour ces jours, voire semaines, qui suivent un accouchement. Parce que oui ça peut durer un sacré moment ! (cf. Article Nuit de la java, lochies, tranchées…). Mes pauvres petites serviettes ne faisaient clairement pas le poids fasse à ce flot de sang. Bon ce n’était pas non plus les chutes du Niagara, mais vous voyez les couches qu’on met aux personnes âgées incontinentes, bah il m’en fallait à peu près 5 par jour. Donc prévoir des serviettes adaptées !


Dans la valise de la maman il faut son nécessaire de toilette basique (serviettes, tapis de bain) et surtout un savon très doux, neutre sans parfum ni huile essentielle, de toute façon quand on est enceinte on a déjà banni les huiles essentielles il y a donc peu de risque pour qu’on en apporte à la mater. Je dis ça parce que moi je n’avais pas pris le bon savon, et il a fallu que j’attende que mon conjoint m’en rapporte avant de prendre une douche, et c’est long 10h à macérer dans un mélange de sang, de sueur et de liquide amniotique ! Dieu que cette douche m’a fait du bien !

Il faut aussi se prévoir des vêtements hyper confortables et pratiques, surtout en cas d’allaitement. A ce propos ne pas oublier son coussin d’allaitement, des coussinets et de la lanoline à foison ! En option, mais recommandé, se faire des infusions de fenouil ou de tisane galactogène, donc son Thermos d’un litre toujours à proximité, et puis allaiter donne soif, il faut énormément s’hydrater (on sait que de base il faut son litre d’eau, mais là il faut doubler les quantités).


Et dans la valise de bébé, celle qui nous accompagne en salle de travail, il faut plusieurs bodies (manches courtes ou longues en fonction de la saison), plusieurs pyjamas, une turbulette, des chaussettes, un bonnet de naissance, des brassières pour mettre entre le body et le pyjama, au moins le premier jour, et voilà. Ma maternité fournissait tout le matériel et les produits de change, qu’on a pu remporter 😉.


Avoir de quoi se faire un vase à l’arrache ça peut dépanner, et son chargeur ! parce que vous allez en passer des appels, envoyer des textos et prendre des photos. 


Un petit conseil qu’on nous a donné lors de cette visite, ce n’est pas matériel mais ça peut être essentiel : limiter au maximum les visites durant ces quelques jours. Personnellement j’avais déjà prévenu nos familles qu’on ne voulait voir qu’un nombre très limité de gens à la maternité, mais la sage-femme a bien insisté sur ce point aussi donc je vous le partage. Chacune fait bien comme elle veut, mais je trouve intéressant d’au moins se poser la question et d’en parler à son entourage au besoin.


Pour ce qui est du nécessaire en salle de travail pour soi, j'avais préparé le brumisateur d’eau mais les salles sont climatisées donc il n'a pas servi. Une playlist sur son téléphone ou des cd, en fonction de l’équipement de la maternité, et de quoi s’occuper si le travail s’éternise (ceci n’est surtout valable que pour un accouchement sous péridurale, pour les autres la douleur des contractions suffit à occuper). Je dis ça, mais je n’ai rien utilisé de ce que j’avais prévu parce que le moment venu je ne voulais que du silence pour pouvoir m’enfermer dans ma bulle et dormir entre chaque contraction, je ne pensais pas ça possible en plein travail mais si. Bref il faut prévoir, quitte à ne pas s’en servir, ce n’est pas grave. On peut aussi prévoir des petites choses à grignoter pour la personne qui accompagne, parce que la maman sous péridurale ne peut rien avaler. Je pense qu’on a beau prévoir tout ce qu’on veut, la réalité ne se présente jamais de la façon dont on l’avait imaginé.

Et puis bien sûr être entourée de la personne de son choix en qui on a totalement confiance, celle qui nous rassure et nous motive. La plupart du temps il s’agit du conjoint, mais cela peut être une mère, une soeur, un ami…Le plus important c’est de se sentir à l’aise et en confiance. Accoucher est une véritable épreuve physique, il faut parfois tenir 15 ou 24h, donc apportez ce qui vous fait du bien, ce qui vous met en joie ou vous donne de l’énergie 😁.