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Bon à savoir :

La priorité absolue selon moi, avant même d’accoucher, c’est d’être accompagnée, entourée, informée.

 

Pour cela n’avoir qu’une seule personne ressource me semble judicieux et salutaire. Cela peut être une sage-femme spécialisée dans l’allaitement, une consultante en lactation ou une Doulas, bref choisir sa référante et s’en tenir à elle seule. Parce que honnêtement des conseils vous allez en recevoir, de partout, de tout style, la plupart du temps pas du tout souhaités ni souhaitables.

Pour ne pas s’y perdre au milieu de ce flot de conseils non adaptés et pour maximiser ses chances de réussite, mieux vaut s’en tenir à l’avis d’une seule personne, qu’on aura préalablement choisie, qui s’y connait, qui est disponible et en qui on a confiance. C’est une professionnelle qui saura nous guider en fonction de nous, de nos besoins et de notre bébé, et non selon des standards stéréotypés.

 

Le truc avec l’allaitement c’est que rien n’est généralisable, ce qui marche pour l’une ne fonctionnera pas pour l’autre.

Ceci est très représentatif de la maternité, et plus largement de la parentalité, dans son ensemble. Si on pouvait appliquer des règles universelles transposables d’un enfant à l’autre ça se saurait !

Pour y pallier on s’entoure des bonnes personnes et on essaie de rester bienveillante et indulgente envers soi-même 😉.

 

Dans la même veine, avoir un ou une partenaire pleinement convaincu(e) par l’allaitement, et soutenant. C’est indispensable.

 

L’allaitement c’est fatigant. Notre corps est mis à rude épreuve, et l’épuisement est la cause d’arrêt précoce de bon nombre d’allaitement.

 

Allaiter c’est un sacerdoce comme j’ai pu le mentionner, mais c’est beau. C’est plus que simplement nourrir son bébé ; c’est partager un lien intense inexplicable qui fait du bien à la maman et au bébé sur pleins d’aspects.

 

Quand on allaite on suscite beaucoup d’interrogations, de jugements, voire de critiques. On passe alors beaucoup de temps à se justifier, à expliquer, à argumenter. Cela rajoute de l’épuisement, accentue la solitude qu’on peut déjà ressentir et peut favoriser le mal être des jeunes mamans.

 

 

Ce qu’il vaut mieux éviter :

• écouter tous les conseils qu’on peut vous donner (paradoxal dans une liste de conseils 😉)

 

• écouter les remarques et critiques de l’entourage

 

• rester seule avec ses doutes, ses angoisses, son mal être ou ses douleurs

 

• douter de soi

 

• tirer son lait avant 4 à 6 semaines

 

• donner un biberon avant 4 à 6 semaines

 

• trop tirer son lait au risque de provoquer un REF (réflexe d’éjection fort)

 

• utiliser des bouts de sein en silicone

 

• sevrer seule, brutalement

 

 

Ce que j’aurais du faire:

• le mettre au sein dès qu’il se réveillait les premières semaines, pour bien poser les bases

 

• faire plus, beaucoup plus, de peau à peau (ne pas avoir peur de lui donner trop chaud)

 

• mieux m’informer sur l’évolution de mon bébé, notamment les pics de croissance

 

• mieux me préparer au sacerdoce que c’est pour ne pas être aussi surprise

 

• m’écouter tout simplement, parce que beaucoup de ces choses je le savais déjà, je ne me suis juste pas fait confiance, j’ai cru mal faire et donc j’ai écouté les autres

 

• ne pas me comparer aux autres mamans, et ne pas comparer mon fils aux autres bébés

 

• ne pas recevoir autant de visites, rester en tête à tête avec mon bébé au moins 1 mois

 

• me reposer, dormir en journée et laisser les tâches ménagères à mon chéri

 

 

Astuces :

• avoir des coquillages d’allaitement !!!

 

• en cas d’engorgements : feuilles de choux et massage des seins, exprimer le lait

 

• pour les mamelons douloureux : l’huile de coco c’est magique et naturel donc bébé peut l’absorber sans crainte

 

• faire vérifier les freins de langue et de lèvres de son bébé dès la maternité

 

• tester différentes positions et trouver celle qui nous va

 

• le coussin d’allaitement pourquoi pas

 

• louer son tire-lait

 

• s’informer avec la Leche League et avoir une personne ressource

 

• écouter et lire des témoignages pour se déculpabiliser

 

• ne pas se mettre trop la pression, pas d’objectifs trop hauts, juste faire ce qu’on peut