Anecdote du jour pour ne pas changer, je vais vous parler d’une mésaventure que j’ai eu lorsque j’allaitais mon plumeau.
Il s’agit d’une expérience particulièrement « sensible » que j’ai vécu dans un supermarché, mes seins s’en souviennent encore…
Je fais partie de ces femmes qui n’ont jamais vraiment eu de montée de lait, en tout cas pas du genre douloureux ni à dégouliner sur les vêtements. Quand bébé pleurait je ressentais à peine l’appel du lait dans mon corps, mes seins n’étaient pas tendus à bloc, au pire je ressentais un léger gonflement, mais rien de gênant.
De ce fait, les semaines qui ont suivi mon accouchement, j’avais l’habitude sortir de chez moi tranquillement, légèrement vêtue (mon fils est né en plein été caniculaire) sans me soucier d’un quelconque impact de mon environnement sur mes seins.
Jusqu’au jour où je suis allée faire des courses dans un supermarché.
Affublée d’une robe longue, celle là même qui avait pu contenir mon gros ventre de fin de 3e trimestre, (quand tu recycles tes fringues de grossesse en post-partum 😉) tissus très léger, fines bretelles, je m’engage nonchalamment dans le rayon frais à la recherche de mon yaourt végétal préféré.
Il ne m’aura fallu qu’une ou deux secondes pour comprendre ma tragique erreur.
J’étais à mi chemin du rayon, avancer ou retourner en arrière ? Et ce yaourt que je voulais tant, allais-je y renoncer à cause d’une attaque aussi sournoise que violente ? Je devais vaincre ou périr pour ce laitage, telle était ma mission à cet instant précis !
Il va sans dire que j’ai pris le premier paquet qui me tombait sous la main et je suis sortie quasiment en courant de cette embuscade.
Les mains sur ma poitrine, presque pliée en deux tant la douleur voulait me terrasser, je suis ressortie de là en grimaçant sérieusement et en contenant des injures particulièrement imagées.
La douleur était saisissante et vraiment brutale, un peu comme des coups de jus qu’on se prend avec une clôture électrique (#team j’ai grandi à la campagne 😉).
J’avais les seins au garde à vous et dur comme la pierre, comme congelé par le froid. Ça brule et ça pique en même temps, tu comprends plus rien.
Je me souviens de la violence du choc thermique, du tiraillement foudroyant de la douleur de mes tétons hyper sensibles.
Pourquoi suis-je sortie aussi légèrement vêtue (pas top less non plus, j’avais un soutien gorge avec des coussinets protecteurs). Ces trucs ne protègent vraiment rien !
Plus sérieusement, je peux vous assurer que je ne suis plus retournée dans ce rayon sans mes trois épaisseurs de polaires le restant de l’été.
Il va sans dire que j’étais morte de rire lorsque j’ai raconté cette histoire à mon chéri en rentrant à la maison et que j’ai bien savouré ce fameux yaourt pour qui j’avais payé de ma personne 😁.
Morale de l’histoire : sortez couverte mesdames, on n’y pense pas assez quand on allaite 😉. Protégez vos seins et évitez vous des douleurs inutiles (comme si on n’en avait pas déjà assez comme ça quand on allaite !).